Les vedettes de la fête du Canada
Le Journal de Montréal
Comme celles de la fête nationale du Québec, la semaine dernière, les célébrations de la fête du Canada retrouvent leur public cette année. Voici les têtes d’affiche des spectacles qui seront présentés dans la capitale fédérale, à Montréal et à Québec, vendredi.
Ottawa
C’est vraiment l’année de Charlotte Cardin. Attendue sur la scène des plaines d’Abraham lors de la soirée d’ouverture du Festival d’été de Québec, récipiendaire de quatre prix Juno et au cœur d’une tournée durant laquelle tous ses concerts à Montréal et Québec sont présentés à guichets fermés, la vedette québécoise sera la tête d’affiche du spectacle de la fête du Canada, en direct du parc des Plaines-LeBreton.
À ses côtés, on retrouvera les Québécoises Ariane Moffatt, Sarahmée et Cindy Bédard, les Acadiens Salebarbes de même que Walk off the Earth, Sebastian Gaskin, Riit et Gurdeep Pandher.
Durant la retransmission télé sur les plateformes de Radio-Canada, animée par Isabelle Racicot et Ali Hassan, des artistes postés dans cinq villes du pays feront des apparitions (Johnny Reid à Vancouver, William Prince à Yellowknife, Neon Dreams à Halifax, Tenille Arts à Saskatoon et Samian à Montréal).
Diffusée à ICI RDI, la cérémonie du midi mettra pour sa part en vedette Lisa LeBlanc, Tenille Townes, Chantal Kreviazuk, Sarahmée, DJ Shub, Kellie Loder, Sebastian Gaskin, Tara MacLean, Riit, Boogat et Gurdeep Pandher.
Montréal
Dans la métropole, c’est sur la scène du Vieux-Port que les Montréalais ont rendez-vous pour un spectacle qui réunira Samian, Marc Dupré, Mateo, Naomi, Joseph Edgar et Annie Villeneuve, à partir de 19 h 30.
Québec
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.