Les centres et refuges animaliers en manque de subventions au Québec
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Alors que les besoins en matière de réhabilitation animalière augmentent au Québec, la plupart des refuges peinent à maintenir leurs activités en raison de l’absence de subventions gouvernementales pour leur secteur d’activités.
C’est le cas du centre refuge Nymous, situé à Saint-Béatrix. La directrice et cofondatrice Rachel Garenne explique qu’il survit grâce aux dons remis par de généreux bienfaiteurs.
«Au Québec, il est relativement facile d’obtenir un permis pour ouvrir un refuge animalier, explique-t-elle, mais beaucoup ferment au bout de deux ans, car ça prend beaucoup d’argent à faire fonctionner.»
Mme Garenne déplore l’absence de subventions gouvernementales pérennes pour ces structures, qui se chiffreraient à seulement une vingtaine dans la province. Un nombre nettement inférieur par rapport à l’Ontario, qui en compte 250. Et ce, même si les besoins augmentent au fil des années.
Rachel partage que le quotidien au centre Nymous est éprouvant sur de nombreux plans, une situation qui s’est aggravée avec la pandémie et qui force sa petite équipe, déjà submergée, à redoubler d’efforts.
«Le quotidien dans un refuge demande beaucoup de temps et de ressources, confie-t-elle. On parle de préparer tous les jours des médicaments et des soins pour les animaux malades, leur faire à manger et faire du nettoyage. Il faut aussi passer du temps avec eux pour ne pas qu’ils s’ennuient, sans oublier tout le travail administratif derrière.»
Heureusement, le refuge Nymous peut compter sur une poignée de bénévoles qui viennent prêter main forte. Un recrutement annuel aura d’ailleurs lieu prochainement.