Le tout pour le tout afin de voir son fils grandir
Le Journal de Montréal
Une jeune mère de 31 ans atteinte d’un cancer du sein agressif et à qui on ne donne plus qu’un an à vivre se tourne vers des traitements expérimentaux d’un hôpital montréalais dans l’espoir de vaincre la maladie et voir sa famille grandir.
« Ce n’est pas vrai que mon fils va perdre sa maman à 13 ans, insiste Myriam Dubuc, dont le conjoint a aussi deux enfants. Je ne crois pas que ça va se terminer comme ça. »
La résidente de Saint-Constant, sur la Rive-Sud de Montréal, a appris le mois dernier que son cancer du sein était de type triple négatif de stade 4, soit la forme la plus agressive.
De surcroît, il s’est propagé au-dessus d’une clavicule.
La maladie est devenue ainsi incurable, ont tranché ses médecins. Un vrai « coup de pelle » pour Mme Dubuc.
« J’ai dû apprendre le 27 avril que j’avais un cancer à ma famille, mes amis, mes collègues. Mais le 16 mai, j’ai dû leur dire que j’avais un an à vivre, relate-t-elle. C’est deux fois à dire à mon fils que j’ai un cancer du sein et que finalement, il ne nous reste plus beaucoup de temps. »
Objectif guérison
Outre de voyager à l’étranger pour se faire soigner, une option était offerte à la mère de famille : intégrer le protocole de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
« Les traitements normaux me donnent un an. Je ne veux pas un an, je vise une guérison », lance sans détour Mme Dubuc, qui portait fièrement lors de sa rencontre avec Le Journal un chandail bleu où l’on peut lire « F*ck cancer ».
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