Le Regroupement des cuisines collectives du Québec souligne la Journée mondiale de l’alimentation 2021
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Aujourd’hui, le 16 octobre, on souligne la Journée mondiale de l’alimentation, mais on ne la célèbre pas. On la souligne à grands traits pour mettre en relief toutes les inégalités et la précarité alimentaire, ici comme ailleurs.
Quand tant de personnes ont faim, quand des enfants partent à l’école le ventre creux, quand des personnes âgées sont isolées et s’alimentent inlassablement d’une rôtie et d’un bol de soupe aux tomates en conserve, quand des mères monoparentales vivent en état de stress permanent, on ne célèbre pas.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), l’insécurité alimentaire se définit par un « accès inadéquat ou incertain aux aliments sains qui ne permet pas d’assurer la santé et une vie active. Elle est principalement associée à un manque de ressources financières. »
La pandémie a mis en lumière en plus d’exacerber les inégalités alimentaires. En effet, « au début de la pandémie, soit en avril 2020, le pourcentage d’adultes québécois vivant dans un ménage en insécurité alimentaire aurait atteint 26 %. En comparaison, en 2015-16, il était de 11 %. »