Le rôle le plus important d’Antoine Pilon
Le Journal de Montréal
Antoine Pilon hérite de sa partition la plus exigeante à ce jour en se glissant dans la peau d’un ambitieux millénarial qui va créer avec son équipe un robot conversationnel permettant de discuter avec un proche décédé.
Le comédien avait 8 ans quand il a commencé à jouer. Deux décennies et plusieurs rôles plus tard – comme dans «Le chalet», «Nouvelle adresse», «Entre deux draps» – il incarne le personnage principal du thriller psychologique «Manuel de la vie sauvage», adapté du livre de Jean-Philippe Baril Guérard et présenté sur Séries Plus.
La série produite par KOTV et réalisée par Christian Laurence s’intéresse aux choix éthiques discutables de Kevin Bédard (Pilon) et de sa bande au sein de la jeune pousse Huldu, soit Ève (Virginie Ranger-Beauregard) et Laurent (Rodley Pitt). En plus du thème du deuil, il est également question d’entrepreneuriat et de la place des femmes dans la technologie.
Leur entreprise naissante va utiliser les traces numériques des gens, comme leurs courriels, textos et échanges sur Messenger, pour permettre à leurs proches de converser avec la personne disparue.
«C’est la première fois que je fais quelque chose où tout passe à travers mon personnage», a indiqué Antoine Pilon au cours d’un entretien avec l’Agence QMI.
«Sur le plan de la création de personnages, ça a été différent pour moi, car on raconte une histoire fermée sur six heures et il y a une courbe claire. Kevin n'est pas très expressif, ce qui est vraiment le contraire de moi et de la façon dont je construis des personnages habituellement. J’aime ajouter de l’expression, alors que là je devais en enlever beaucoup. Je devais briser mes béquilles pour construire Keven.»
Peu empathique au sort d’autrui, son personnage est motivé à prouver sa valeur à son père (Gildor Roy), un homme d’affaires bourru qui dirige une importante entreprise de construction.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.