
Le rôle le plus important d’Antoine Pilon
Le Journal de Montréal
Antoine Pilon hérite de sa partition la plus exigeante à ce jour en se glissant dans la peau d’un ambitieux millénarial qui va créer avec son équipe un robot conversationnel permettant de discuter avec un proche décédé.
Le comédien avait 8 ans quand il a commencé à jouer. Deux décennies et plusieurs rôles plus tard – comme dans «Le chalet», «Nouvelle adresse», «Entre deux draps» – il incarne le personnage principal du thriller psychologique «Manuel de la vie sauvage», adapté du livre de Jean-Philippe Baril Guérard et présenté sur Séries Plus.
La série produite par KOTV et réalisée par Christian Laurence s’intéresse aux choix éthiques discutables de Kevin Bédard (Pilon) et de sa bande au sein de la jeune pousse Huldu, soit Ève (Virginie Ranger-Beauregard) et Laurent (Rodley Pitt). En plus du thème du deuil, il est également question d’entrepreneuriat et de la place des femmes dans la technologie.
Leur entreprise naissante va utiliser les traces numériques des gens, comme leurs courriels, textos et échanges sur Messenger, pour permettre à leurs proches de converser avec la personne disparue.
«C’est la première fois que je fais quelque chose où tout passe à travers mon personnage», a indiqué Antoine Pilon au cours d’un entretien avec l’Agence QMI.
«Sur le plan de la création de personnages, ça a été différent pour moi, car on raconte une histoire fermée sur six heures et il y a une courbe claire. Kevin n'est pas très expressif, ce qui est vraiment le contraire de moi et de la façon dont je construis des personnages habituellement. J’aime ajouter de l’expression, alors que là je devais en enlever beaucoup. Je devais briser mes béquilles pour construire Keven.»
Peu empathique au sort d’autrui, son personnage est motivé à prouver sa valeur à son père (Gildor Roy), un homme d’affaires bourru qui dirige une importante entreprise de construction.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.