Le plaisir d’écrire à deux
Le Journal de Montréal
Cette semaine, nous verrons le 1000e texte écrit par le duo Sylvie Lussier et Pierre Poirier. Mille émissions qui, depuis leurs débuts il y a plus de 30 ans, ont vu le jour sur nos ondes. Un plaisir qui s’est développé dès qu’on les a choisis à l’animation de Bête pas bête, alors qu’ils devaient écrire leurs sketches et leurs présentations, et qui les a menés à nous offrir 4 et demi, Les aventures tumultueuses de Jack Carter, L’Auberge du chien noir puis 5e rang.
Quelle est la clé pour écrire à deux ?
Pierre Poirier : On discute beaucoup. Deux jours avant de se mettre devant l’écran, on parle des trames, de ce que vont vivre les personnages. Puis Sylvie se met au clavier et on se relance, on se donne des répliques.
Sylvie Lussier : Je pense que nos imaginaires s’emboîtent bien. On vient du même milieu, on a lu les mêmes livres, vu les mêmes films. On a des références communes. Tout se fait assez facilement.
Votre première série de fiction, 4 et demi, se déroulait dans un univers que vous connaissiez bien (une clinique vétérinaire). Vous y avez fait vos classes. Puis il y a eu 15 ans de L’Auberge. La télé a beaucoup évolué. Quel impact ça a sur votre écriture ?
S.L. : Nos classes, nous les avons faites avec les émissions jeunesse. Ça a été une école formidable.
P.P. : Avec 4 et demi, on a joué safe. Il y avait moins de recherche à faire ! C’est certain que la télé a changé. L’écriture aussi. Nous sommes capables de fournir 24-26 heures de télé par année. On a beaucoup d’imagination. Mais depuis que Radio-Canada ne produit plus à l’interne, les façons de faire ont changé.
S.L. : C’est plus difficile d’écrire pour la télé. Avec 5e rang, on ne s’est pas facilité la tâche. Nous avions commencé par un couple (4 et demi), puis le personnel d’une auberge (L’Auberge du chien noir) et là nous donnons vie à un village au complet. Nous devons jongler avec tous ces destins et ne jamais perdre le fil de l’enquête.
5e rang a été la première série à reprendre ses tournages après le confinement. Dans la situation actuelle de la cinquième vague, devez-vous toujours rester sur le qui-vive pour adapter les textes aux mesures sanitaires ?
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