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Le ministre Bonnardel «tanné» des mensonges sur le 3e lien
Le Journal de Montréal
Le ministre des Transports François Bonnardel en a assez d’entendre les opposants « mentir effrontément » sur l’impact environnemental du troisième lien, puisque plus de 60 % des véhicules seront électriques au Québec en 2035.
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Lors d’une entrevue avec notre Bureau parlementaire, M. Bonnardel et son collègue des Ressources naturelles, Jonatan Julien, ont tenu à répliquer à certains des arguments martelés par les opposants au troisième lien.
En tête de liste : la crainte d’une augmentation importante des gaz à effet de serre. « C’est faux », soutient le ministre Bonnardel, qui s’attend plutôt à une « réduction importante des GES » lors de la mise en service du tunnel, prévue en 2031.
Véhicules électriques
Tableau à l’appui, quelques années seulement après son inauguration, « ce qui va rentrer dans le tunnel, ça va être des véhicules électriques », prédit son collègue responsable du dossier de la transition énergétique.
« Il n’y a pas d’essence qui va circuler dans le tunnel », a indiqué M. Julien.
« Ce n’est pas la question de savoir si c’est vert : 100 % des véhicules vont l’être », a renchéri M. Bonnardel. Cette cible serait atteinte cinq à sept années après l’entrée en vigueur de l’interdiction de vendre des véhicules neufs à essence, prévue en 2035.
Leur exposé repose sur le Plan pour une économie verte du Québec (PEV), dont un des objectifs est d’atteindre 1,5 million de véhicules électriques en circulation en 2030. Le ministre Julien estime qu’il s’agit d’une cible « assez conservatrice », qui devrait être atteinte facilement.