
Le maire de Shawinigan est contredit par le ministère
Le Journal de Montréal
Québec contredit le maire de Shawinigan et affirme que la Ville ne s’est pas fait « imposer » une technologie pour son usine de traitement des eaux qui cause des dégâts environnementaux.
En juin 2016, deux entreprises proposant deux technologies étaient arrivées au coude-à-coude au terme de l’appel d’offres de Shawinigan pour l’usine du lac à la Pêche.
Selon l’analyse de WSP, la firme de consultants mandatée par la Ville, la soumission la plus basse était celle de GE (SUEZ), avec une technologie « membranaire » relativement nouvelle.
L’autre option, légèrement plus chère, de l’entreprise Veolia, reposait sur une technologie conventionnelle.
Le maire Michel Angers soutient ces jours-ci que la technologie membranaire, qui est aujourd’hui responsable de rejets toxiques, a été « imposée » par Québec par la règle du plus bas soumissionnaire et qu’il aurait préféré la solution plus conventionnelle de Veolia.
Non conforme
Or, Shawinigan aurait pu rejeter la soumission de GE en la déclarant non conforme. C’est ce qu’on apprend dans un jugement du 8 décembre 2016 découlant d’une poursuite entamée par Veolia contre Shawinigan pour faire annuler la sélection de GE.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.