Laurent Dubreuil et son entraîneur: unis dans la réussite
Le Journal de Montréal
PÉKIN | Gregor Jelonek jubilait quand il a vu apparaître le chiffre deux sur le tableau indicateur qui confirmait la médaille d’argent de son protégé.
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« Quand j’ai franchi la ligne, Gregor hurlait tellement il était content, a indiqué Laurent Dubreuil. C’est vraiment incroyable de partager ce moment avec lui. C’est un moment très spécial. Gregor est mon entraîneur depuis que j’ai 16 ans. Certains me disaient que je méritais une médaille olympique, mais Gregor en méritait une comme entraîneur. Il m’a simplement dit : “tu l’as fait, tu as réussi”. »
Heureux pour son protégé
Jelonek était comblé. « Je suis super content pour Laurent, a-t-il souligné. Il travaille fort et ça fait trois ou quatre ans qu’il performe vraiment bien au niveau international. Il la voulait au maximum cette médaille et ça fait une différence. Je savais qu’il était capable de rebondir en raison de sa force de caractère incroyable, mais de le faire aux Jeux olympiques, surtout après sa 4e place au 500 m, c’est incroyable. Contrairement au 500 m, je n’étais pas énervé. J’étais calme et je savais qu’il allait rebondir. »
« On ne s’est pas parlé beaucoup avant la course, d’ajouter Jelonek. Il savait ce qu’il avait à faire. Dans ce temps-là, mon travail est super facile. »
La première marche ?
Cette première visite en Utah n’augurait rien de bon pour le Canadien. L’absence d’Emil Heineman, heurté par une voiture la veille, les quatre punitions décernées au Tricolore en première période et les menaces pratiquement absentes au cours des 20 premières minutes de jeu annonçaient une longue soirée.
Au moment de s’entretenir seul à seul avec Jean-Charles, mercredi dernier à Brossard, Kent Hughes connaissait par cœur le nombre de matchs que le Canadien de Montréal avait à jouer d’ici la date limite des transactions du 7 mars: 22. Le DG du CH a tôt fait d’utiliser cet argument lorsqu’on lui demande de se ranger dans le camp des acheteurs ou des vendeurs.
Kent Hughes a profité de la première moitié de saison pour évaluer les forces en présence, pour analyser ce qu’il aime de son équipe et ce qui lui manque. Pour la seconde portion du calendrier, il risque d’être davantage en mode actif. Voici les 10 travaux qui l’attendent d’ici le 16 avril, date de la fin du calendrier régulier.
Il ne faut pas s’emballer trop vite, d’accord, mais en jetant un œil au classement de la LNH, mardi matin, les partisans du Canadien ont vu que leur équipe figurait parmi les huit qui auraient accédé aux séries éliminatoires si celles-ci avaient commencé hier. C’est une première en plus de cinq ans dans le cadre d’une saison normale (à lire ici)!