Laurent Dubreuil et son entraîneur: unis dans la réussite
Le Journal de Montréal
PÉKIN | Gregor Jelonek jubilait quand il a vu apparaître le chiffre deux sur le tableau indicateur qui confirmait la médaille d’argent de son protégé.
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« Quand j’ai franchi la ligne, Gregor hurlait tellement il était content, a indiqué Laurent Dubreuil. C’est vraiment incroyable de partager ce moment avec lui. C’est un moment très spécial. Gregor est mon entraîneur depuis que j’ai 16 ans. Certains me disaient que je méritais une médaille olympique, mais Gregor en méritait une comme entraîneur. Il m’a simplement dit : “tu l’as fait, tu as réussi”. »
Heureux pour son protégé
Jelonek était comblé. « Je suis super content pour Laurent, a-t-il souligné. Il travaille fort et ça fait trois ou quatre ans qu’il performe vraiment bien au niveau international. Il la voulait au maximum cette médaille et ça fait une différence. Je savais qu’il était capable de rebondir en raison de sa force de caractère incroyable, mais de le faire aux Jeux olympiques, surtout après sa 4e place au 500 m, c’est incroyable. Contrairement au 500 m, je n’étais pas énervé. J’étais calme et je savais qu’il allait rebondir. »
« On ne s’est pas parlé beaucoup avant la course, d’ajouter Jelonek. Il savait ce qu’il avait à faire. Dans ce temps-là, mon travail est super facile. »
La première marche ?
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.