
La fulgurante ascension de l'humoriste Mégan Brouillard: «Tout le monde est punché dans ma famille. Ma mère est un clown»
Le Journal de Montréal
Au printemps 2020, Mégan Brouillard croyait partir en tournée provinciale avec ses comparses finissants de l’École nationale de l’humour. Mais une certaine pandémie a mis son rêve sur la glace. Ne sachant que faire, la Drummondvilloise est retournée vivre dans le sous-sol de ses parents et s’est mise à faire des vidéos sur TikTok. C’est là que tout a «explosé». À peine quatre ans plus tard, la voici qui présente son premier spectacle solo, Chiendent. Le Journal a rencontré l’humoriste de 25 ans au sens de la répartie aiguisé et qui a fait une entrée fracassante dans le milieu.
On a l’impression de la voir sur toutes les tribunes depuis quelques années. Quand elle n’est pas collaboratrice à l’émission Bonsoir bonsoir!, elle participe à Véronique et les Fantastiques ou fait même des chroniques sur le hockey à RDS. Mais d’où arrive Mégan Brouillard? On a voulu le savoir.
• À lire aussi: «Chiendent»: l'humoriste Mégan Brouillard veut trier la mauvaise herbe dans son premier spectacle solo
• À lire aussi: Mégan Brouillard: l'humoriste fan de hockey et du Canadien
Originaire de Drummondville, Mégan Brouillard a vu le jour en juillet 1999. Dans sa famille, «l’humour, c’est important pour survivre» et dès son jeune âge, Mégan a appris le sens de la répartie en observant ses proches.
«Tout le monde est punché dans ma famille, dit-elle en entrevue avec Le Journal. Ma mère est un clown, ça n’a pas de bon sens! Ses anecdotes sont rodées. Je les entends huit fois. Elle les conte à moi, à mon père, à mes tantes.»
Son grand-père, Clément Brouillard, était lui aussi un boute-en-train. Jusqu’à la fin de sa vie, même sur son lit d’hôpital, il voulait faire rire l’assistance. «Il avait de la misère à respirer et à parler, mais il ne pouvait pas s’empêcher de faire des blagues», relate Mégan en souriant.
Ses premières blagues devant public
À l’école, Mégan a naturellement voulu faire rire ses amis dans les cours. «Je faisais des blagues, c’est sûr. Mais j’essayais de ne pas déranger. Parce que ma mère est prof, je ne voulais pas déranger les profs. Sauf que tout paraît dans ma face. Les collègues de ma mère qui m’ont enseigné lui ont déjà dit que quand je trouvais quelque chose ennuyant, ils le voyaient immédiatement!»

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.