
La Fonderie Horne a déjà eu de gros cadeaux de l’État pour moins polluer
Le Journal de Montréal
Ce n’est pas la première fois que la Fonderie Horne demande de l’argent afin de moins polluer. À l’époque de la Noranda, les deux paliers de gouvernement étaient venus en aide à l’entreprise et Québec avait même effacé sa dette.
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Nous sommes en 1985. À Québec, lors de la rencontre entre Brian Mulroney et Ronald Reagan, ce qu’on a surnommé le Sommet des Irlandais, le ministre québécois de l’Environnement de l’époque, Clifford Lincoln, avait réussi à obtenir une entente tripartite.
Dans un contexte de diminution des pluies acides, un sujet chaud à la fin des années 1980, Québec, Ottawa et la Noranda s’étaient entendus pour la mise en place d’une usine de dépollution, un énorme projet de 125 millions $.
Chacune des parties devait investir un peu plus de 41 millions de dollars. C’est la Société de développement industriel (SDI), maintenant Investissement Québec, qui avait assuré le prêt.
À ce moment, la Noranda, propriété de la famille Bronfman et de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), était la plus importante source de pluies acides de l’Amérique du Nord avec 500 000 tonnes d’anhydride sulfureux rejetées par année.
Gouvernement Bourassa