La carrière de Claude Meunier en cinq photos souvenirs
Le Journal de Montréal
Chaque semaine dans son cahier Weekend, Le Journal vous présente des moments marquants de la carrière d’un artiste, par le biais de quelques photos souvenirs.
Le trio Paul et Paul formé de Serge Thériault, Jacques Grisé et Claude (29 ans) en 1980, il y a plus de 40 ans. Après plusieurs tournées du Québec, Claude et Serge poursuivirent l’aventure en duo, personnifiant leurs célèbres Ding et Dong, vêtus de vestons peau de vache, notamment à l’animation des Lundis des Ha ! Ha !.
Il y a vingt ans, Pepsi-Cola dévoilait sa nouvelle campagne de publicité qui allait être diffusée sur toutes les chaînes de télé du Québec. Non seulement Claude prêtait son image à la marque qui souhaitait détrôner Coca-Cola, mais il scénarisa lui-même pour Pepsi une soixantaine d’amusantes publicités humoristiques dès 1984. L’association Meunier/Pepsi dura plus de 25 ans.
Après des années sur scène, le duo au cinéma en 1990. Réalisé par Alain Chartrand (décédé en décembre dernier) Ding et Dong, le film a depuis été élevé au rang de film culte. Claude et Serge Thériault dans la peau de deux acteurs ratés qui, ayant hérité d’une fortune, montent une version loufoque du Cid de Corneille.
En 1991, Claude s’amusant à faire la promotion du mont Avalanche de Saint-Adolphe-d’Howard dans les Laurentides, où il habite. Il voguait alors sur le succès populaire du film Ding et Dong, le film. On allait bientôt le voir à la télé avec Le monde merveilleux de Ding et Dong, suivi d’une certaine... Petite vie.
Lors du gala MétroStar en 1997, Claude remportait les trophées du meilleur texte pour La petite vie et de la meilleure interprétation humoristique pour son rôle de Ti-Mé Paré. Dès la première diffusion de son hilarante comédie de situation en 1993 à Radio-Canada, il remporta chaque année Gémeaux et MétroStar.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.