
L’illusion des projets verts du MTQ
Le Journal de Montréal
Carboneutre. C’est le terme à la mode du gouvernement Legault pour décrire les grands projets routiers en cette ère de changements climatiques.
Voici ce qu’affirmait le ministre des Transports François Bonnardel en novembre dernier à propos du controversé projet de troisième lien à Québec :
« La construction du tunnel sera elle-même carboneutre. Je sais que ces faits ne conviennent pas à certains opposants au tunnel, qui se plaisent à tort d’en faire un symbole d’augmentation des gaz à effet de serre, mais les faits sont les faits. »
Sur papier, ce marketing politique est séduisant. L’idée consiste à compenser les gaz à effet de serre (GES) émis lors de la construction d’un projet polluant (un pont, un tunnel ou une nouvelle autoroute, par exemple) en achetant des crédits accumulés par des projets qui ont contribué à retirer des GES.
Je pollue d’une main, mais je finance une diminution de la pollution de l’autre main. Tout le monde est content au volant de son véhicule électrique.
Gênant pour le ministère
La réalité est-elle aussi joviale ?
Notre Bureau d’enquête s’est penché sur le premier projet « carboneutre » du MTQ, l’échangeur Turcot à Montréal.
En octobre 2020, le gouvernement se félicitait de la fin de ce chantier « historique » dans un communiqué coiffé d’un titre avec un point d’exclamation. Il déclarait alors sans nuance que le projet était carboneutre.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.

Besoin de nouveaux pneus d’été ou toute saison pour votre véhicule? Que vous désiriez vous y prendre longtemps à l’avance ou que vous soyez plus pressé (les pneus d’hiver restent obligatoires au Québec jusqu’au 15 mars, quand même), ce n’est pas si facile de faire le bon choix étant donné le grand nombre de modèles disponibles sur le marché. Voilà la raison pour laquelle Le Guide de l’auto vous propose ses conseils et ses recommandations.