
Jeux vidéo: jouez gratuitement aux jeux les plus chers de l’histoire
Le Journal de Montréal
Éditions de collectionneurs, boîtes rarissimes trouvées dans un grenier, les anciens jeux font désormais recette, certains se détaillant à prix d’or. Mais ces raretés valent-elles le détour? Rien de tel que d’y jouer pour le savoir.
L’histoire des cartouches Atari de «E.T. the Extra-Terrestrial» mérite de figurer en première position. En 1982, le jeu est développé pour surfer sur la vague de succès du film de Steven Spielberg. Dans «E.T. the Extra-Terrestrial», sorti juste à temps pour Noël, le joueur incarne l’extraterrestre et doit obtenir trois pièces d’un téléphone intergalactique afin de pouvoir contacter sa planète. Dès son lancement, le titre est un échec. Tout le monde critique la très mauvaise qualité des graphiques ainsi que le «gameplay» atroce. Le jeu est donc un flop commercial magistral et, pour certains analystes, est même l’un des éléments déclencheurs du crash de l’industrie des jeux vidéo l’année suivante. Dès les premiers mois de 1983, une histoire commence à circuler voulant que les cartouches invendues de «E.T. the Extra-Terrestrial» aient été enfouies secrètement au Nouveau-Mexique. Les «geeks» et «gamers» propageant la nouvelle sont traités de conspirationnistes et le tout en reste là... jusqu’en 2014. Devant des journalistes de l’Associated Press, une compagnie d’Ottawa tournant un documentaire sur le sujet commence à creuser et invite James Heller, ancien responsable d’Atari à l’époque à témoigner. L’homme admet que la compagnie a bel et bien enfoui des invendus de «E.T. the Extra-Terrestrial», mais s’est aussi débarrassée d’autres titres et a ainsi enterré près de 800 000 cartouches. Quelques mois plus tard, la Ville d’Alamogordo, où est située la décharge, autorise la vente et le don de cartouches, les musées du Smithonian ou celui de Henry Ford en ayant obtenu quelques-unes. Encore aujourd’hui, les cartouches abîmées et pleines de terre se vendent régulièrement sur eBay aux environs de 1 500 $US...
«Stadium Events» - plus de 41 000 $US
Ce titre est incontestablement l’un des plus chers, une boîte vide se vendant aux alentours de 10 000 $US, car les collectionneurs estiment que seule une vingtaine d’exemplaires de ce jeu a survécu. En 1987, la compagnie Bandai sort «Stadium Events», un titre de jeux de sports qui se pratique avec une sorte de contrôleur sur lequel on marche, on court ou on saute pour faire évoluer les personnages. Nintendo trouve l’idée brillante et rachète le tout avant de le sortir sous le nom «WorldClass Track Meet». Évidemment, pas question de laisser «Stadium Events» en circulation et la compagnie détruit tous les exemplaires.
«Red Sea Crossing» - entre 10 000 $US et 14 000 $US
Le titre signifie littéralement «le passage de la mer Rouge» et fait effectivement référence à l’épisode biblique lors duquel Moïse partage les eaux afin de conduire le peuple hébreu en sécurité hors d’Égypte. Le titre a été développé par Steve Stack en 1983, spécifiquement pour les «gamers» chrétiens. Seul et unique jeu créé par cet homme, il n’en a produit que quelques centaines d’exemplaires qui ont été vendus... par la poste. Pour l’instant, seuls deux exemplaires de «Red Sea Crossing» ont été retrouvés et ils se sont arrachés, l’un pour 10 400 $US et l’autre pour 13 877 $US.
«Nintendo World Championships 1990» - de 8 500 $US à 25 000 $US
Ces cartouches de trois couleurs différentes – bronze, argent et or – étaient les récompenses d’un tournoi organisé par Nintendo en 1990. Les joueurs devaient obtenir le meilleur score à «Super Mario Bros.», «Rad Racer» et «Tetris» en six minutes.
«Air Raid» - entre 30 000 $US et 35 000 $US

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.