
Jeux vidéo: «Resident Evil», la franchise de 7 milliards $US
Le Journal de Montréal
Avec un total de plus de 123 millions de copies des 28 «Resident Evil» vendus en date de décembre 2021, la saga de jeux vidéo fait indéniablement partie des incontournables de la culture populaire. Histoire...
En 1989, le jeu «Sweet Home» sort dans les magasins japonais. Créé par Tokuro Fujiwara, le titre est l’adaptation d’un film d’horreur populaire dans le pays. Le designer ayant eu accès au plateau de tournage, il s’est servi des décors de la maison pour peaufiner le scénario du jeu. Le titre n’est jamais commercialisé en Amérique du Nord en raison de l’imagerie sanguinolente. Mais «Sweet Home» est un succès, les fans ne cachent d’ailleurs pas qu’ils trouvent le jeu meilleur que le long métrage, et Tokuro Fujiwara prend des notes.
Car il a en tête de refaire le jeu en mieux. De concert avec Shinji Mikami, il planche donc sur ce qui deviendra «Resident Evil», sorti en 1996. Le joueur incarne un membre des forces spéciales chargées d’enquêter sur des morts mystérieuses à Racoon City, d’autant que les cadavres portent des marques de cannibalisme. Action et exploration sont au menu, le tout dans une ambiance bien glauque puisque les ennemis sont des zombies. Le succès est immédiat, le titre devient le meilleur vendeur pour PlayStation.
Mais ce n’est pas tout. «Resident Evil» jette les bases du jeu de survie et ramène les zombies sur le devant de la scène, Hollywood se lançant alors dans les productions dédiées aux morts-vivants.
Aujourd’hui, Capcom a annoncé que les deuxième, troisième et septième jeux seraient adaptés pour les consoles de nouvelles générations et pour PC plus tard cette année. Et non, apparemment, les zombies sont bien immortels.
- Le nom «Resident Evil» a été trouvé lors d’un concours parmi les employés de Capcom, la compagnie ayant développé le jeu. En effet, le titre original japonais «Biohazard» n’était pas disponible en Amérique du Nord.
- Quelques personnages prévus n’ont finalement pas été inclus dans la version finale du premier «Resident Evil». Ainsi, Dewey était un grand Afro-Américain doté d’un grand sens de l’humour et avait été inspiré par Eddie Murphy. Un certain Gelzer, le géant à l’œil robotique, aurait également dû se trouver là. Mais ils ont tous deux été remplacés par Barry et Rebecca.
- Les concepteurs avaient envisagé un mode coopératif pour le premier opus, mais il n’a pas vu le jour.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.