
Jean-François Pronovost: des grands classiques de Murakami
Le Journal de Montréal
Alors qu’on peut le voir tous les mercredis sur les ondes de TVA dans Les moments parfaits, le comédien Jean-François Pronovost nous parle des livres qu’il a trouvés parfaits.
Quel livre venez-vous de terminer ?
Je me trouve en ce moment dans un chalet loué où il y a plein de livres et je suis tombé sur La mosaïque Parsifal de Robert Ludlum, un roman d’espionnage bien construit sur fond de guerre froide.
Et juste avant celui-là ?
Le soleil se lève aussi d’Ernest Hemingway. C’était le premier roman d’Hemingway que je lisais et tout de suite, je suis tombé en amour avec son style simple et dépouillé. J’ai fait une bonne partie du chemin de Compostelle en Espagne et l’histoire se passe dans des endroits où j’ai été. En lisant ce roman, j’étais de retour à Pampelune et j’ai eu un feeling de fête pendant la San Fermín !
Certains livres vous ont-ils déjà permis de vivre des moments parfaits ?
Dans les premiers livres que nos parents nous lisaient le soir à ma sœur et à moi, il y a eu L’hiver ou le bonhomme Sept-Heures, dans la série des Jiji et Pichou de Ginette Anfousse. C’est là que j’ai commencé à aimer qu’on me raconte des histoires de peur. Il y avait un vrai suspense dans la façon dont mon père le faisait.
Quand j’ai été à Tulum, au Mexique, je me suis dit « Tiens, je vais lire L’île au trésor de Robert Louis Stevenson ! » Ce livre-là m’a permis de bien profiter de mon voyage parce que son histoire est bonne et parce qu’il a pas mal établi les bases du style pirate : balafres, perroquet sur l’épaule, etc.
Quel a été votre premier véritable coup de cœur littéraire ?

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.