
Ingérence étrangère: l'Université de Montréal partenaire d'une importante institution militaire chinoise
Le Journal de Montréal
L’Université de Montréal prend ses distances avec la Chine après que notre Bureau d’enquête l’ait questionnée sur un partenariat qu’elle a signé en 2019 avec l’une des plus importantes universités militaires du régime communiste chinois.
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Le Beijing Institute of Technology (BIT) est considéré à « très haut risque » par l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI) en raison de ses recherches sur les armes et de sa proximité avec le pouvoir chinois.
Cela n’a pas empêché l’ancien vice-recteur aux affaires internationales de l’Université de Montréal (UdeM), Guy Lefebvre, de conclure deux protocoles d’entente avec le BIT en 2019, notamment pour la création d’un laboratoire sino-canadien sur la gouvernance de données.
À la même époque, cet institut militaire était pourtant décrit par l’ASPI comme étant l’un des « sept fils de la défense nationale chinoise », sous le commandement direct du ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information.
Quelques mois plus tard, en 2020, le BIT était même inscrit sur une liste restrictive aux États-Unis pour avoir acquis ou tenté d’acquérir de la technologie américaine pour le compte de l’Armée populaire de libération.
En entrevue, le recteur actuel de l’institution, Daniel Jutras, a assuré que l’UdeM « ne signerait plus » une telle entente aujourd’hui (voir autre texte ci-bas).
Drapeaux rouges