
Infidélités et problèmes de consommation: Judith Bérard lève le voile sur sa relation avec Éric Lapointe
Le Journal de Montréal
La relation entre Judith Bérard et Éric Lapointe a été complexe et tumultueuse, marquée par les infidélités et problèmes de consommation du rockeur. Mais elle aura tout de même eu un dénouement heureux. «C’est le jour où je l’ai laissé qu’il est devenu sobre», confie la chanteuse qui s’apprête à lancer son autobiographie, Invisible.
L’idylle entre Judith Bérard et Éric Lapointe n’aura duré que deux ans, elle prend tout de même beaucoup de place dans cet ouvrage attendu sur les tablettes des libraires mercredi. Et n’allez pas croire que Judith Bérard se sert de sa plume pour régler ses comptes avec le rockeur ou encore dénigrer son ancienne flamme.
«Éric a lu des passages du livre, son manager l’a lu au complet. Je n’allais rien sortir sans son approbation parce que mon but n’est pas de lui nuire. Et Éric m’a appelée pour me dire qu’il assume et comprend tout ce que j’ai écrit dans ce livre. Il m’appuie à 100% dans cette démarche», précise Judith Bérard en entrevue avec Le Journal.
On sent d’ailleurs son ton s’empreindre de tendresse chaque fois qu’elle prononce le nom du rockeur. Les deux chanteurs n’ont pas coupé les ponts, s’échangeant toujours appels et messages de manière sporadique, histoire de prendre des nouvelles l’un de l’autre.
Mais Judith Bérard préfère ne pas le voir. Du moins pour l’instant.
«Je pourrai aller le voir quand je ne l’aimerai plus. Mais je l’aime encore d’amour. Je sais que je suis dépendante affective et Éric, c’est ma drogue et je dois me guérir. Alors je ne peux plus me permettre de le voir, je suis encore trop fragile», avance Judith Bérard, émue.
Cette dépendance, elle la décline en différents chapitres dans Invisible, ses déboires amoureux ayant en quelque sorte inspiré le titre de cet ouvrage. Car Judith Bérard le reconnaît, elle s’est régulièrement effacée pour plaire à ses conjoints.

Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.