Hyundai Ioniq 5 N 2025 : le plus thermique des véhicules électriques
Le Journal de Montréal
Séoul, Corée du Sud – Les deux moteurs électriques tournent à 21 000 tr/min et l’Ioniq 5 N fonce le long de la ligne droite du Korea International Circuit. Comme au volant d’une auto sport à moteur thermique, je passe les rapports au moyen des palettes localisées au volant en entendant la sonorité rageuse d’un moteur thermique tournant à sa limite de 8 000 tr/min. Au freinage pour le premier virage, je commande le rétrogradage en entendant distinctement le « blip » de l’accélérateur qui augmente le régime moteur alors que je passe de la huitième à la deuxième vitesse.
Pourtant, ce véhicule électrique est dépourvu d’une boîte de vitesses, et toutes les sensations que je ressens à son volant sont totalement artificielles. Mais ça marche! Par le biais de l’électronique, des huit haut-parleurs et de l’affichage de l’instrumentation numérique, l’Ioniq 5 N à motorisation électrique s’est littéralement métamorphosé en auto sport à moteur à essence avec boîte à double embrayage, et c’est carrément bluffant…
Avec l’Ioniq 5 N, la division de performance de Hyundai frappe un grand coup en créant le premier véhicule électrique capable de vraiment séduire les amateurs de performances. L’Ioniq 5 N n’est pas le plus rapide en accélération franche. Ni le plus rapide sur un tour de la boucle nord du Nürburgring. Mais c’est celui qui livre le plus de sensations au volant en émulant presque parfaitement le comportement d’une voiture sport à moteur à combustion interne. Pour ce premier contact avec cette nouvelle variante plus véloce du Hyundai Ioniq 5, le constructeur nous a conviés à un programme d’essais dont une partie s’est déroulée sur le Korea International Circuit, lequel a accueilli la Formule 1 de 2010 à 2013.
Mettons les choses au clair, les voitures électriques sont capables d’accélérations et de reprises parfois fulgurantes en ligne droite en raison de la livrée instantanée du couple dès que l’on enfonce l’accélérateur. Mais c’est à peu près tout ce qu’elles sont capables de livrer pour ce qui est des sensations éprouvées au volant.
De leur côté, les sportives à moteur thermique, souvent plus légères, sont nettement plus agréables à conduire pour l’amateur de performances qui est séduit par la riche sonorité d’un moteur à essence, et les sensations viscérales provoquées par les changements de rapport d’une boîte à double embrayage capable d’augmenter le régime du moteur au rétrogradage. Bref, pour le plaisir de conduire et les sensations au volant, une auto sport à moteur thermique reste la référence.
L’exploit accompli par les ingénieurs de la division N de Hyundai, c’est qu’ils ont réussi à doter un véhicule électrique d’un caractère aussi joueur qu’une auto sport à moteur thermique, rien de moins. « Nous avons commencé à jouer avec la sonorité artificielle pour les voitures électriques il y a environ six ans, mais ce n’était pas assez côté sensations. C’est alors que j’ai dit à mes ingénieurs qu’il fallait réussir à ajouter le passage des rapports afin de reproduire plus fidèlement le caractère joueur d’une voiture à moteur thermique.
Ce défi a été relevé par Dongkyun Kim, l’ingénieur qui a précédemment développé la boîte à double embrayage à huit rapports de l’Elantra N », explique Albert Biermann, autrefois chef de la division M de BMW qui a par la suite œuvré chez Hyundai pour créer la division N de performance du constructeur coréen.
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