
Hyundai IONIQ 5 2022 : sérieusement convaincante
Le Journal de Montréal
Sans jouer la carte du sensationnalisme avec des modèles qui se démarquent, Hyundai tire très bien son épingle du jeu dans le monde de l’électrique.
À preuve, on écoulait en 2020 un peu plus de 20 000 véhicules électriques ou hybrides rechargeables au pays, prouvant ainsi son leadership et la viabilité financière de ces modèles. Évidemment, le Québec aura été pour Hyundai Canada une terre de prédilection, avec des ventes fortement majoritaires, conséquence d’un bouche-à-oreille très favorable par rapport au Kona EV, mais aussi à l’abordable IONIQ.
Aujourd’hui, le constructeur poursuit sa lancée avec la nouvelle IONIQ 5 2022, premier nouveau modèle d’une longue lignée, qui exploitera cette nouvelle plateforme baptisée E-GMP, spécialement destinée aux véhicules électriques. Une voiture que les Américains qualifient de VUS, mais qui dans les faits, n'est rien d’autre qu’une compacte à hayon. Puis, une voiture très attendue sur le marché du Québec, et qui impressionne autant par son design audacieux que par sa fiche technique.
Ayant d’abord pu être initié à l’IONIQ 5 en novembre dernier, lors d’un bref essai dans la région de Detroit, les gens de Hyundai me conviaient à nouveau à mettre le véhicule à l’essai dans la région de San Diego. Un environnement normalement propice à l’essai d’un véhicule, et qui allait nous permettra d’amasser de belles images vidéo. Du moins, en théorie! Dans les faits, nous avons été exposés à l’une des pires journées de pluie de l’année, nous empêchant de tourner et même de tirer quelques bonnes photos.
Cela dit, cette météo aura permis aux stratèges de la marque de réaliser que l’absence d’un essuie-glace arrière est une erreur à corriger, ce qui risque d’être fait dès l’année 2023. Un vice de conception néanmoins bien mince face à la grande efficacité du reste de ce modèle, qui se démarque par plusieurs éléments. D’abord, notons ce design unique et très original, qui semble résulter du mariage de plusieurs modèles issus du passé. Un heuruex mariage entre une Mazda 323 du début des années 90, une Lancia Delta, et même une AMC Pacer. Eh oui! Le tout pour un résultat franchement novateur, et qui risque de plaire à une masse d’acheteurs. Impossible de ne pas être impressionné par ces feux et ces phares au look à la fois rétro et contemporain, de même que par ces jantes sculptées de main de maître.
Reposant sur une plateforme qui servira aussi de base au prochain grand VUS électrique de la famille, l’IONIQ 5 se distingue par son très long empattement, expliquant aussi ces petits porte-à-faux. Une voiture dont les proportions sont quasi uniques, et qui au final, ne ressemble à rien d’autre dans l’industrie.
On en dirait également de même pour l’habitacle, moderne et épuré, où l’espace et le dégagement donnent pratiquement l’impression d’un véhicule pleine grandeur. On y retrouve d’ailleurs un plancher plat tant à l’avant qu’à l’arrière, une très large banquette pouvant certainement accueillir trois sièges d’appoint, ainsi qu’un poste de conduite ultra moderne. Cela s’explique par un design inspirant, par des matériaux de belle facture et très contemporains, mais aussi par la présence de ces deux écrans de 12,3 pouces. Une instrumentation dont la qualité graphique est nettement supérieure à la moyenne, et qui intègre l’ensemble des commodités les plus en vogue.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.