Hommage à un ex-combattant nazi: le président de la Chambre des communes Anthony Rota annonce sa démission
Le Journal de Montréal
Le président de la Chambre des communes a annoncé sa démission en début d’après-midi mardi, après avoir acculé au pied du mur, l’ensemble des partis et même le gouvernement réclamant plus ou moins directement son départ après sa bourde monumentale.
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Dans une très brève allocution, sans tambour ni trompette, Anthony Rota a remercié ses collègues pour leur appui et leur «collégialité», lui qui revêtait les habits de président depuis plusieurs années déjà.
«Le travail de cette Chambre est au-dessus de chacun d'entre nous. C'est pourquoi je dois me retirer en tant qu'orateur», a-t-il déclaré.
Les députés présents en Chambre ont applaudi M. Rota, qui a prestement été remplacé sur le trône par le vice-président de la Chambre, le conservateur Chris d’Entremont.
· Écoutez l’entrevue avec Peter Julian, député de New Westminster–Burnaby, pour le NPD, qui demande aussi la démission du président de la Chambre des communes, à l’émission d’Alexandre Dubé via QUB radio :
La digue a cédé plus tôt en journée : la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly et la leader du gouvernement Karina Gould ont demandé ouvertement la démission du président de la Chambre Anthony Rota, qui se trouve désormais acculé au pied du mur.
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