
Guitare de Kurt Cobain: Courtney Love enterre la hache de guerre avec son ex-gendre
Le Journal de Montréal
Une légendaire guitare de Kurt Cobain, des faux policiers parmi lesquels l'ancien manager de Britney Spears, des séparations tumultueuses: l'affaire réglée mercredi à Los Angeles par un accord entre Courtney Love, veuve du chanteur de Nirvana, et son ex-gendre, aurait sa place dans une comédie hollywoodienne.
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Selon la plainte déposée en 2018 par Isaiah Silva, musicien qui fut marié à Frances Bean Cobain, la fille de Courtney Love et du défunt Kurt Cobain, l'histoire débute au petit matin, le 3 juin 2016.
D'après son récit, des hommes se présentant comme des agents de la police de Los Angeles pénètrent au domicile de Silva et tambourinent à la porte de sa chambre avant de le traîner dans la rue et de le faire monter de force dans un gros SUV.
Le musicien affirme dans sa plainte que parmi ses agresseurs figuraient Sam Lutfi, ancien manager de la chanteuse Britney Spears qui gravitait à l'époque dans l'entourage de Courtney Love. S'y trouvait aussi l'acteur Ross Butler, rendu célèbre par les séries « 13 Reasons Why » et « Riverdale », fort de près de dix millions d'abonnés sur Instagram.
Silva les accuse de l'avoir kidnappé, malmené et menacé de mort à la demande de Courtney Love. Il affirme que cette dernière voulait le contraindre à rendre une guitare ayant appartenu à Kurt Cobain et léguée à sa fille.
Cette guitare électro-acoustique rare (une Martin D-18E datant de 1959) était utilisée par Cobain dans sa célèbre performance « MTV Unplugged » en 1993, un an avant son suicide.
La propriété de l'instrument légendaire, âprement contestée lors du divorce entre Frances Cobain et Isaiah Silva, avait été attribuée à ce dernier par un juge en 2016.
Mais selon la plainte, Courtney Love n'aurait pas accepté que la guitare - vendue depuis lors aux enchères plus de 6 millions de dollars - sorte de la famille. Elle aurait donc demandé à Sam Lutfi et ses compagnons d'organiser le rapt de Silva pour faire pression sur lui.

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