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Guerre des stupéfiants: le caïd Dave «Pic» Turmel s’attaque aussi au marché de la Côte-Nord
Le Journal de Montréal
Le caïd Dave «Pic» Turmel, dont le gang livre une violente guerre des stupéfiants contre les Hells Angels dans la région de la Capitale-Nationale, tenterait aussi de ravir aux motards une partie du marché de la drogue au nord-est du Québec.
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Au cours des derniers mois, la Côte-Nord est elle aussi devenue le théâtre d’attaques armées dont les similitudes avec celles de la guerre des stupéfiants à Québec ne sont pas le fruit du hasard, d’après des informations de notre Bureau d’enquête.
À Sept-Îles et à Baie-Comeau, plusieurs propriétés d’individus reliés aux motards ont été les cibles de coups de feu durant l’hiver, comme ce fut le cas à Québec.
Or, le marché des stupéfiants dans les deux plus grosses villes de la Côte-Nord est contrôlé depuis plusieurs années par les Hells Angels du chapitre de Québec, qui ont maille à partir avec le gang de Turmel depuis un an dans la grande région de la Capitale-Nationale.
Le territoire de Sept-Îles serait sous la mainmise du Hells Alexandre Maltais, auprès duquel les trafiquants de la région auraient aussi l’obligation de s’approvisionner et à qui ces derniers doivent verser une redevance (communément appelée une «taxe») de 10% sur leurs ventes, selon des documents policiers consultés par notre Bureau d’enquête.
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Une personne très proche de moi venait de mourir. Alors que je parlais avec un collègue psychologue, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer... et je me suis aussitôt empressée de m’excuser. J’ai alors eu droit à une réplique sans appel de sa part: «Ah non! Non!», m’a-t-il répété. Sa réponse m’a fait un grand bien, et j’y repense souvent. Il a refusé mes excuses, soulignant que mes émotions étaient non seulement légitimes, mais qu’elles s’exprimaient de la meilleure façon qui soit. La mort de cette personne m’avait profondément affligée, et il n’y avait aucune raison d’être gênée d’éprouver cette tristesse.