Gala de l’ADISQ: 5 suggestions pour la succession de Louis-José Houde
Le Journal de Montréal
L’ère Louis-José Houde est terminée. Maintenant que le meilleur animateur de l’histoire du gala a tiré sa révérence, l’ADISQ a la lourde tâche de lui trouver un remplaçant. Le choix sera connu quelques mois avant la présentation du gala en 2024, mais d’ici là, voici quelques humbles suggestions de l’équipe du Journal.
(CB) – L’étoile montante de l’humour coche plusieurs cases. Faire des blagues est son gagne-pain, une qualité qui a souvent été recherchée chez les animateurs de l’ADISQ. Il aime la musique et en fait lui-même, un atout potentiel intéressant. En outre, ce qui ne gâche rien, il est très populaire auprès des jeunes, un public à conquérir pour l’ADISQ et les artistes qui chantent en français.
(MP) – Saviez-vous que Virginie Fortin a déjà poussé la note au sein du groupe Which Is Which? En plus de son amour pour la musique, l’hilarante humoriste et comédienne de 37 ans a prouvé à maintes reprises qu’elle est capable de brasser la cage – mention spéciale à son «hommage» chanté aux humoristes des années 90 avec Arnaud Soly au dernier Gala Les Olivier. Fort à parier qu’elle serait une successeure idéale à l’excellent Louis-José Houde!
(SEN) – On aime Alexandre Barrette pour son humour bon enfant et taquin, jamais méchant. Encore plus populaire auprès du grand public depuis qu’il coanime Sortez-moi d’ici avec Jean-Philippe Dion, l’humoriste de 42 ans a un grand sens de la répartie et s’adapte facilement aux imprévus. Il pourrait même inviter son nouveau meilleur ami JP le temps d’un ou deux numéros.
(AC) – Celui qu’on a pu voir aux côtés de Louis-José Houde lors d’une capsule Remerciements de pochettes a sans aucun doute ce qu’il faut pour divertir les téléspectateurs du Gala de l’ADISQ. Mis à part ses habits, toujours dignes des plus grands tapis rouges, son amour pour la culture et sa façon d’en faire état sur scène cadreraient très bien avec l’animation de ce rendez-vous annuel.
(CB) – Celle-là arrive du champ gauche, mais quand on s’y attarde, cette candidature a du mérite. La cote d’amour de la chanteuse auprès du public est à son zénith, elle a une personnalité attachante et elle a un formidable sens de l’humour. Quant à la possibilité qu’elle remporte des prix dans le gala qu’elle anime, ce ne serait pas du jamais-vu. On l’essaye?
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.