
Félix Auger-Aliassime | Une médaille de bronze aux Jeux olympiques, ça ne garantit pas un vol d’avion à l’heure
Le Journal de Montréal
Une médaille de bronze aux Jeux olympiques, ça ne garantit pas un vol d'avion à l'heure. Félix Auger-Aliassime a été à même de le constater, dimanche soir, quand son départ de Paris vers Montréal a été retardé de deux heures.
Bon, deux heures, ce n'est pas la fin du monde, et il en aurait fallu pas mal plus pour que Félix perde cet immense sourire qui a irradié son visage presque sans cesse durant 10 minutes lundi, en conférence de presse, au stade IGA.
Il avait le regard fier, le médaillé.
Mais disons que l'horaire du temps du Québécois avait déjà été assez chargé dans les derniers jours, entre sa conquête du bronze en double mixte avec sa compatriote Gabriela Dabrowski, sa quatrième place en simple et son arrivée à Montréal, où il doit jouer en double dès mardi, vers 15h, avec son ami Alexis Galarneau.
«Je ne dirais pas que j'ai eu du sommeil adéquat dans les derniers jours, a-t-il lancé en riant. Mon vol a été retardé [dimanche], alors je suis arrivé en plein milieu de la nuit ici. Mais venir à Montréal, ça me donne énormément d'énergie.»
Et auparavant, entre la récupération après les matchs, les habituels tests antidopage et d'autres obligations à Paris, Félix n'a pas non plus eu le temps de se reposer de ses 11 rencontres de tennis en six jours.
Fêter ce podium olympique? Encore moins! De toute façon, a raconté le 19e joueur au monde, après les titres qu'il a glanés au fil des ans, qu'ils soient individuels ou en équipe, ce qu'il retient le plus, ce ne sont pas les célébrations, au restaurant ou ailleurs.
«Le moment le plus spécial, c'est celui de la victoire et ceux qui viennent tout de suite après, a-t-il souligné. J'essaye d'en profiter, je garde plein de beaux souvenirs en mémoire, avec Gabriela, avec toute l'équipe.»
On ne dira donc pas que Félix arrive à Montréal frais et dispo. Et même sa première journée de préparation sur surface dure, à deux jours de ce premier match de simple contre l'Italien Flavio Cobolli, 33e au monde, n'a pas été optimale.