En déficit, la STM lance un cri du cœur
Le Journal de Montréal
Aux prises avec un important manque à gagner et une situation précaire, la Société de transport de Montréal (STM) lance un cri du cœur «à l’ensemble des institutions» afin de trouver une solution.
• À lire aussi: La STM mettra à l’essai des caméras pour remplacer les rétroviseurs
• À lire aussi: Chauffeurs en isolement: une baisse des services du transport collectif à venir?
«Pendant la pandémie, on a vécu une crise incroyable; une chute drastique et dramatique des revenus», a expliqué vendredi Éric Alan Caldwell, président du conseil d’administration de la STM.
Celui-ci s’exprimait dans le cadre de la commission sur les finances et l’administration à la Ville, au cours de laquelle les différents services municipaux ont présenté leur bilan tout au long de la semaine.
Devant le manque à gagner anticipé pour la prochaine année, la STM prévoit notamment reporter d’un an le début des travaux d’entretien des voitures Azur, ainsi que de prolonger pour la prochaine année les réductions de services entreprises en 2021. Des mesures qui permettront d’économiser respectivement 12 millions $ et 25 millions $.
L’année dernière, devant la baisse marquée de son achalandage, la STM avait réduit ses services de 5 % pour le métro et de 3,5 % pour les autobus.
«Il n’y aura aucun impact pour la clientèle», assure toutefois le directeur général de la STM, Luc Tremblay.
Néanmoins, malgré ces mesures proposées, la STM prévoit toujours un déficit de 43 millions $. Une situation problématique pour laquelle elle interpelle «l’ensemble des institutions».
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.