
Dua Lipa galvanise ses fans
Le Journal de Montréal
Dua Lipa a fièrement défendu son titre de nouvelle princesse de la pop, lundi soir, devant un Centre Bell plein à craquer. La jeune Britannique y a livré avec sa tournée Future Nostalgia un concert pétaradant et irrésistible que ses quelque 15 000 fans ne sont pas près d’oublier.
Les fans de Dua Lipa l’attendaient depuis un moment déjà ; le spectacle étant d’abord prévu pour février dernier, la chanteuse a finalement brûlé les planches de l’amphithéâtre lundi soir, après quatre années d’absence dans la métropole.
Et elle n’a pas perdu une seule seconde à mettre le feu aux poudres, débarquant sur scène peu après 21 h avec la bombe Physical, accueillie par une foule gonflée à bloc et incroyablement bruyante. Gagnés d’avance, ces fans ? Assurément. Mais la jeune popstar n’a ménagé aucun effort pour se montrer à la hauteur de cet accueil d’ordinaire réservé aux plus grands.
Digne des grandes
Car c’est au final un concert digne des Lady Gaga, Katy Perry, Cher et autres icônes de la pop que Dua Lipa déballe depuis quelques mois sur les scènes de la planète. Projections, écrans géants, armée de danseurs, costumes éclatés et colorés, confettis et autres effets visuels impressionnants... tout y est. Et tout ça vient enrober de belle manière l’entièreté de l’album Future Nostalgia, qu’elle déballe en 95 minutes bien tassées.
Il faut dire que c’est grâce à cet opus, lancé en 2020, qu’elle a hérité de ce titre de nouvelle princesse de la pop, faisant grand bruit sur les palmarès de la planète.
De dire que les fans entassés à l’intérieur du Centre Bell étaient survoltés tiendrait de l’euphémisme tant l’ambiance était électrique. À vrai dire, il y a longtemps qu’on n’avait pas vu un concert aussi chaudement accueilli ; spectateurs du parterre et des gradins entiers bondissant sur leurs pieds avant même que Dua Lipa ne fasse son entrée sur scène. Et pour la majorité d’entre eux, leurs popotins n’ont pas touché leur banc une seule fois, entonnant en chœur les Don’t Start Now, Break My Heart et Love Again, tous livrés sans temps mort.
À vue d’œil, on peut assurément dire qu’ils ont oublié la morosité de la pandémie qui les affecte depuis maintenant plus de deux ans. Et ça, ça faisait du bien à voir.
Faux pas ?

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.