
Des trophées virtuels pour réconforter
Le Journal de Montréal
Un entrepreneur de la Rive-Sud de Montréal qui s’est hissé aux plus hauts sommets avec ses créations se lance dans les trophées virtuels pour redonner un peu de chaleur humaine en pleine cinquième vague.
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« C’est un peu en pensant aux gens qui normalement ne reçoivent jamais de trophées que j’ai pensé développer mon idée », confie en entrevue au Journal Jean-Philippe Caron, fondateur d’OVATIO Trophées virtuels.
« Je pensais aussi aux gens en CHLSD, comme le gars qui passe le balai, qui se donne à 100 %. Il n’y aura jamais de gala pour lui, mais ces gens-là méritent d’être reconnus pour ce qu’ils font », ajoute-t-il avec émotion.
Ces quinze dernières années, Jean-Philippe Caron s’est imposé par ses vrais trophées, qu’il a dessinés et fait fabriquer par une entreprise d’ici.
« Fait au Québec »
Trophées du Grand Prix de Formule 1, de Grands Prix cyclistes, médailles de championnats du monde... l’homme a su séduire les plus grands par sa griffe et son entreprise Protocole – Trophées d’exception.
Ses œuvres ont été montées sur les plus prestigieux podiums du monde.
Alors que le marché est inondé de trophées qui viennent de l’autre bout du monde, Jean-Philippe Caron, qui était commissaire en œuvre d’art dans une autre vie, a voulu miser sur la qualité.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.