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Des plaies à soigner avant la 5G chinoise
Le Journal de Montréal
La libération des Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor après celle de la numéro deux de Huawei, Meng Wanzhou, est loin de vouloir dire que le Canada ouvrira grande la porte à son réseau 5G.
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« Le Canada va toujours avoir dans l’esprit que les mêmes personnes qui ont arrêté les deux Michael sont encore au pouvoir en Chine », estime Ari Van Assche, professeur titulaire en affaires internationales à HEC Montréal.
Vendredi dernier, les Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor sont rentrés au bercail après avoir passé trois ans en prison en Chine, où ils avaient été accusés d’espionnage après l’arrestation de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, à la demande des Américains.
Pressions de nos alliés
Ottawa refuse toujours de dire s’il ouvrira la porte au réseau 5G de Huawei, malgré les pressions de ses alliés des services secrets du Five Eyes, qui l’ont bloqué ou restreint par crainte d’espionnage, démenti par la Chine.
« Le Canada prendra une décision relativement au 5G de Huawei. Et nous avons dit dès le début qu’elle sera basée sur assurer la sécurité du système de télécommunication dans notre pays », s’est limité à dire le ministre Marc Garneau, d’Affaires mondiales Canada.