
Des institutions baptistes se seraient faites «complices» du pasteur Guillot
Le Journal de Montréal
Des institutions baptistes auraient fait la promotion des châtiments corporels envers des enfants et se seraient faites «complices» des violences du pasteur Claude Guillot en gardant le silence, soutiennent des victimes dans la foulée de leur action collective.
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Le recours collectif contre le pasteur Claude Guillot, les Églises baptistes de Victoriaville et de Québec ainsi que leur association provinciale a franchi une nouvelle étape, lundi, avec le dépôt de la demande introductive d’instance.
Un nouveau co-requérant pilote désormais cette action collective, qui perdure depuis quatre ans (voir autre texte plus bas).
Dans le document d’une trentaine de pages dont nous avons obtenu copie, les demandeurs accusent les institutions baptistes d’avoir été informées dès les années 1980 des abus perpétrés par le pasteur Guillot, sans le dénoncer.
Ce silence lui aurait permis de poursuivre et d’aggraver ses châtiments aux enfants qu’il avait sous sa responsabilité, soutiennent les victimes.
Pire, ces organisations auraient «enseigné et fait la promotion de méthodes éducatives dangereuses», notamment des châtiments corporels sur des enfants à l’aide d’un objet contondant, allèguent les requérants, qui font état d’une «dérive» qui a pris racine au sein du mouvement évangélique baptiste.
«[...] Cette dérive a fait de ce milieu un endroit dangereux pour les enfants où un agresseur a été protégé par des institutions de ce mouvement, au détriment des enfants qui, eux, méritaient d’être protégés», peut-on lire dans la demande introductive d’instance.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.