
Des guerriers dans l’âme
Le Journal de Montréal
DENVER | Julien BriseBois parlait d’un appétit toujours aussi grand pour la victoire, même après deux conquêtes de la Coupe Stanley en 2020 et 2021. Le directeur général du Lightning avait fait ses recherches au cours de l’été pour connaître les enjeux physiques et psychologiques afin de maintenir son groupe au sommet sur une longue période.
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On recule de quelques jours pour revenir à une citation de BriseBois lors de la journée consacrée aux médias avant l’ouverture de cette finale au Ball Arena de Denver. À la veille de ce sixième match contre l’Avalanche, cette déclaration résonne encore plus fort.
« Le défi, basé sur les recherches pendant la saison morte, était plus psychologique que physique. Il ne faut pas se le cacher. Premièrement, l’être humain peut en faire beaucoup au niveau physique. Plus qu’on peut penser. Deuxièmement, les joueurs de la LNH sont des athlètes d’élite. On parle de l’élite de l’élite. C’est incroyable ce qu’ils peuvent faire subir à leur corps. »
« C’est plus au niveau psychologique que ça devient difficile, avait poursuivi le DG du Lightning. J’ai parlé à des gens dans différentes organisations qui ont gagné deux titres, pas nécessairement trois. Ce qui revenait souvent, c’est que les joueurs manquaient de faim pour la troisième année. Je n’ai jamais senti ça avec notre équipe. Dans les réunions que j’avais avec mes joueurs, ils disaient toujours que nous restions en mission. »
Comme des moucherons
La mission pour le Lightning demeure encore bien réelle. Et au niveau psychologique, cette équipe n’a pas son égal en matière de résilience et de courage.