De Shaquille O’Neal à Guy Lafleur: 8 athlètes qui ont fait le saut en musique
Le Journal de Montréal
Découvrez quels gros noms du sport ont déjà tenté une percée dans le monde de la musique, certains avec brio, d’autres moins.
Shaquille O’Neal
Dans les années 1990, Shaq ne s’est pas contenté de dominer que les parquets de la NBA. Ses deux premiers albums, Shaq Diesel et Shaq Fu: Da Return, ont été certifié platine et or, en 1993 et 1994. Maintenant analyste de basketball pour la chaîne TNT, l’athlète/rappeur continue d’offrir de la nouvelle musique à ses admirateurs. Il a d’ailleurs présenté le projet Gorilla Warfare, en août dernier, en plus du single Chaos, en collaboration avec le rappeur Gawne, au début du mois de décembre.
Manny Pacquiao
Ce boxeur, considéré comme l’un des plus prolifiques de tous les temps, a déjà fait son entrée sur le ring au son de ses propres chansons. Ce fût notamment le cas pour son fameux combat contre Floyd Mayweather Jr., en 2015, lors duquel il s’est présenté dans l’arène en marchant sur Lalaban Ako para sa Pilipino, une balade à l’honneur de ses Philippines natales.
Jacques Villeneuve
Le pilote automobile et champion du monde de F1 en 1997 a fait une brève apparition sur la scène musicale, en 2007, avec son album Private Paradise. Les critiques furent très peu élogieuses à l’endroit de Villeneuve, qui avait mentionné à l’époque que la musique n’était qu’un «passe-temps». Le single Accepterais-tu?, écrit par Marc Déry, avait cependant suscité de belles réactions lors de sa sortie.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.