Création de la Bourse Karim-Ouellet: «On ne se remettra jamais de son départ», confie Sarahmée
Le Journal de Montréal
Presque deux ans après le décès de son grand frère, le 15 novembre 2021, Sarahmée voit comme un baume la création de la Bourse Karim-Ouellet mise sur pied pour honorer les valeurs et la mémoire du chanteur qui se faisait un devoir de soutenir les artistes émergents.
«On ne se remettra jamais de son départ. Je garde ma peine pour ma vie privée, mais évidemment, c’est très difficile et on ne s’en remet pas. On continue à vivre évidemment, mais on ne peut pas se remettre de cela. On essaie de trouver la lumière», confie Sarahmée.
Cette lumière, la rappeuse de 35 ans l’a notamment retrouvée en s’impliquant personnellement dans le processus de création de cette Bourse Karim-Ouellet; une initiative des gens du Grand-Théâtre de Québec qui étaient également derrière le spectacle hommage Bye Bye Karim qui y a été présenté en avril dernier.
Le but? Faire découvrir et épauler les jeunes artistes de Québec (et en périphérie) en début de carrière.
«Karim aurait aimé participer à ce genre de bourse, c’est sûr et certain. Il était très impliqué auprès de la relève et des jeunes interprètes. Il voulait soutenir et aider. Je pense qu’il serait très content aujourd’hui qu’une bourse porte son nom, que cela soit pour la relève, peu importe le genre de musique, et pour des artistes de Québec», poursuit la chanteuse qui fera elle-même partie des 5 membres du jury.
Une famille émue
«Toute ma famille est très émue de pouvoir commémorer sa mémoire avec la Bourse et avec d’autres choses qui vont suivre... C’est un magnifique début. Karim aimait beaucoup la musique, c’était un vrai artiste, un vrai musicien et on va essayer de continuer son héritage le plus possible tout en allant dans le sens des valeurs qu’il avait», ajoute la jeune femme qui est actuellement en écriture d’un album prévu pour l’an prochain.
Elle décrit son frère comme un être authentique pour qui l’art passait avant toute chose. Un être qui usait de son inspiration et de sa créativité pour faire les choses: de ses pochettes de disques à ses spectacles, jusqu’à ses vidéoclips.
«Il restait toujours très humble et très groundé. Il voulait simplement faire de la musique avec sa gang de gars», se souvient celle qui animera le Premier Gala de l’ADISQ le 1er novembre prochain.