COP26: ce qu’il faut retenir
Métro
Les 197 pays qui participaient à la COP26 sont arrivés à un accord, samedi. Depuis, le «Pacte de Glasgow pour le climat» fait l’objet de critiques, notamment parce que les pays signataires ne peuvent garantir qu’ils pourront limiter le réchauffement climatique à 1,5o C au-delà des niveaux de l’ère préindustrielle.
Subventions aux combustibles fossiles, prix du carbone, protection des communautés vulnérables, financement du climat, les enjeux étaient nombreux à la COP26.
L’accord qui reconnaît que l’activité humaine a déjà causé un réchauffement de 1,1oC, précise que l’objectif de 1,5o C nécessitera des réductions «rapides, profondes et soutenues» des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Cela inclut la réduction des émissions de dioxyde de carbone mondial de l’ordre de 45% d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010 et l’atteinte d’un stade de zéro émission nette vers le milieu du siècle.
De son côté, l’analyste politique chez Équiterre, Andréanne Brazeau ne considère pas le Pacte de Glasgow comme un succès, notamment pour ce qui est de la limitation du réchauffement climatique.
«On se dirige vers un réchauffement de 2,4oC. C’est complètement dramatique dans le contexte où on sait que certains États sont déjà largement affectés par la crise climatique. Chaque décimale de réchauffement compte, surtout pour les communautés les plus vulnérables», déplore-t-elle.
Des modifications de dernière minute concernant l’accélération du remplacement du charbon comme source d’énergie ont fait réagir. À la suite de pressions de la Chine et de l’Inde, l’accord fait mention de «réduction progressive» de l’utilisation du charbon plutôt que de «d’élimination progressive».