
Convention, normes de pratique et assurance : voici comment trouver un inspecteur en bâtiments de confiance pour une inspection préachat
Le Journal de Montréal
Environ 300 inspecteurs en bâtiments au Québec travaillent sans convention de services, sans normes de pratique et parfois sans assurance, selon Danny McNicoll, directeur général de l’Association des inspecteurs en bâtiments du Québec (AIBQ).
« Toute personne peut se dire inspecteur en bâtiments au Québec actuellement », souligne d’abord M. McNicoll, qui possède aussi sa propre firme d’inspection.
Certains acheteurs ne vont pas faire affaire avec un courtier, ils vont acheter de gré à gré ou par des sites comme DuProprio, poursuit-il.
« C’est correct, mais ils n’ont pas les recommandations d’experts du bâtiment (notaire ou courtier) et ils ne vont pas nécessairement être aiguillés vers des inspecteurs membres d’une association », explique M. McNicoll.
« Donc si on veut trouver un inspecteur de confiance, il doit faire partie d’une association reconnue et travailler avec une convention de service (un contrat en bonne et due forme) », recommande le directeur général de l’AIBQ, une organisation qui existe depuis 32 ans.
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) est aussi reconnue.
Julie Boudrias, conseillère en habitation pour CAA-Québec, explique de son côté que les associations permettent d’encadrer la profession, parce qu’il y a des examens pour en faire partie. « Il y a aussi des formations obligatoires et les inspecteurs doivent détenir une assurance erreurs et omissions », détaille Mme Boudrias.
L’inspecteur en préachat doit aussi respecter une norme de pratique de l’association. Cette norme dicte ce qu’il doit inspecter et ses limitations.