
Condamné à mourir dans 3 mois, un père vivra son dernier Noël
Le Journal de Montréal
Un père de deux jeunes enfants veut savourer chaque minute de son dernier temps des Fêtes avec sa famille, à Montréal, après avoir appris la semaine dernière qu’il ne lui reste plus que trois mois à vivre.
«Quand le médecin m’a dit qu’il m’en restait seulement pour quelques semaines, ç’a été vraiment difficile à digérer. C’est dur pour tout le monde chez nous», confie au Journal Allain Bourbonnais, papa d’un bébé de 10 mois et d’un enfant d’à peine 2 ans.
Ce résident de l'arrondissement de Pierrefonds-Roxboro a d’abord reçu, en juin dernier, un diagnostic de cancer du foie et des poumons.
La santé du Montréalais de 44 ans s’est ensuite détériorée durant sa chimiothérapie, à tel point qu'il a perdu 50 livres au fil des traitements. À un certain stade, il n’était même plus en mesure de tenir ses enfants dans ses bras. Mais le pire était à venir.
Traitements inefficaces
«J’ai eu mon rendez-vous la semaine dernière. Le spécialiste m’a dit que, d’après les derniers scans, la chimio ne fonctionnait pas. C’était négatif. Du jour au lendemain, on m’a annoncé que j’avais seulement encore trois mois à vivre, maximum», explique-t-il douloureusement.
Allain Bourbonnais, qui a exercé le métier de chauffeur d’autobus à la Société de transport de Montréal (STM) pendant près de 10 ans, avoue qu’il fait tout pour quitter en douceur ses enfants et sa femme. Il passe une partie de ses dernières vacances de Noël à organiser ses funérailles avec ses proches et à discuter avec un conseiller financier pour assurer l'avenir de ses enfants.