![Commission sur l’ingérence étrangère: Justin Trudeau «a fait un coup très partisan», selon Blanchet](https://m1.quebecormedia.com/emp/emp/38062c60-0c6d-11ec-80f7-f7e3d9b95c1f_ORIGINAL.jpg?impolicy=crop-resize&x=0&y=40&w=1200&h=676&width=1200)
Commission sur l’ingérence étrangère: Justin Trudeau «a fait un coup très partisan», selon Blanchet
Le Journal de Montréal
Le premier ministre Justin Trudeau a utilisé des informations nécessaires pour assurer la sécurité électorale à des fins partisanes, a estimé le chef bloquiste Yves-François Blanchet, qui pointe également du doigt le refus de Pierre Poilievre d’accéder à ces documents.
«[Justin Trudeau] a fait un coup très partisan, mais honnêtement, c’est un des coups les plus habiles qu’il a faits depuis longtemps», a évalué M. Blanchet en entrevue à LCN, jeudi.
«Il a réussi en cinq minutes à mettre le singe sur l’épaule des conservateurs en disant, sachant ce que je sais, avec mes breffages privés, auxquels le chef conservateur ne veut pas avoir accès, je pense qu’il y a des conservateurs en cause dans les ingérences étrangères, notamment parmi les députés actuels», a-t-il résumé.
Ayant demandé sa cote de sécurité après un temps d’hésitation, le dirigeant du Bloc Québécois devrait pouvoir lire le rapport en question sous peu, alors qu’il lui reste encore une étape de sécurité à accomplir.
«Je veux m’assurer, même si je n’ai pas de craintes, qu’il n’y a pas de députés sous influence dans le caucus du Bloc Québécois», a-t-il avancé.
Il est en tout cas clair pour lui que le chef conservateur Pierre Poilievre devrait également faire les démarches pour obtenir sa cote de sécurité.
«M. Poilievre est un vraisemblable prochain premier ministre, il va avoir accès à tous les breffages de sécurité de la fonction de premier ministre, il ne va pas les refuser sous prétexte qu’il ne peut pas dire ce qu’il y a dedans», juge M. Blanchet.
«Il ne pouvait pas dire à M. Trudeau “donne des noms, donne des noms” parce que selon ce qu’on comprend au niveau légal, juridique et assurément de sécurité, on n’a pas le droit de donner ces noms-là», a-t-il également rappelé.