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Climat toxique à l’école Bedford: la pression s’accentue sur la patronne du CSSDM
Le Journal de Montréal
À la suite des révélations de l’enquête gouvernementale sur le climat toxique à l’école Bedford, la directrice générale du Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), Isabelle Gélinas, fait face à des pressions en ce qui a trait à son maintien en poste.
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Vendredi dernier, un rapport d’enquête a révélé de nombreux comportements inquiétants de la part d’enseignants, incluant entre autres des élèves humiliés et envoyés au mur.
La députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, accuse Mme Gélinas d’avoir fait de «l’aveuglement volontaire» dans cette histoire.
Après que de premiers détails avaient émergé à propos de ce cas problématique à l’école Bedford, située dans le quartier Côte-des-Neiges, la députée avait tenté de confronter la directrice générale.
«Je me suis levée en chambre sur cette question-là deux semaines de suite, et j’interpelle Bernard Drainville pour qu’il fasse une enquête, indique Mme Rizqy, en entrevue à TVA Nouvelles. À ce moment-là [Le CSSDM] a appelé mes collègues dans les bureaux de comtés pour dire que ce que je véhicule n’est pas vrai et loin de la réalité et que je fais peur aux enfants.»
«Le 5 juillet quand je lui demandais pourquoi elle ne déclenchait pas une enquête, elle me disait que non, on ne va pas faire revivre tout ça à tout le monde et qu’on était rendu ailleurs. C’est comme si elle ne voulait pas rebrasser la soupe, ajoute-t-elle. C’est ça qui m’indispose.»