Cinq jeux vidéo écolos Le carnet de liens
Le Journal de Montréal
De plus en plus de studios abordent des thématiques environnementales dans leurs jeux. Mais ce n’est pas le seul changement auquel fait face l’industrie.
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Les chiffres donnent le vertige. Un rapport de l’agence de l’environnement de l’ONU estime que pas moins de 50 millions de tonnes de déchets électroniques et électriques sont produites chaque année, soit le poids total de tous les aéronefs construits depuis le début de l’aviation... et seuls 20 % sont recyclés. La valeur de ces déchets? Plus de 62,5 milliards $US. De plus, selon une étude réalisée en 2019, l’industrie du jeu vidéo consomme annuellement autant d’énergie que... cinq millions de voitures ou 85 millions de réfrigérateurs.
«Trois milliards de personnes jouent à des jeux vidéo. Près d’une personne sur deux sur la planète est, soit sur son téléphone, soit sur sa console. Ce médium est donc le plus puissant au monde», a expliqué Sam Barratt sur les ondes de ABC. L’homme est le chef du Programme environnemental des Nations Unies, c’est lui qui a eu l’idée de Playing 4 The Planet (littéralement, «Jouer pour la planète»), une initiative mondiale.
Et l’opération est un succès. Dans son rapport annuel, le Programme souligne ainsi que plus de 32 studios ont rejoint le mouvement et ont ainsi contribué à la plantation d’un million d’arbres en plus d’avoir sensibilisé un total de plus de 970 millions de «gamers» à différents enjeux environnementaux depuis son lancement en 2019.
Tous au vert...
Le Festival Games for Change met en lumière et récompense les titres promouvant des valeurs écologiques. En 2017, «Walden, a Game» a ainsi remporté le trophée du Jeu de l’année à New York. La conceptrice Tracy Fullerton place le joueur dans la peau du naturaliste et philosophe américain Henry David Thoreau lors de sa première année, seul dans les bois. Le joueur doit donc apprendre à composer avec les aléas de la vie «naturelle» du XIXe siècle et gérer la nourriture, l’habitat, les vêtements, bref, tout ce qui est essentiel. Il faudra également aller à la pêche, ramasser du bois ainsi qu’effectuer une quantité d’actions via des mini jeux.
Tous les ans, le «Green Game Jam», une compétition entre développeurs de jeux se tenant en juillet, récompense des titres mettant en valeur des contenus écologiques. «Anno 1800» d’Ubisoft – studio qui possède, en France, un responsable du développement durable -, y a remporté un prix. Pourquoi donc? Parce que le titre de simulation se déroule juste avant l’industrialisation de l’Occident. Le joueur a donc une totale latitude dans le développement de son monde et peut choisir une voie résolument écologique en refusant les technologies polluantes. De plus, en décembre dernier, les joueurs pouvaient acheter un arbre ornemental dans le jeu en échange duquel Ubisoft versait une partie du prix à Ecologi, une association qui finance des campagnes de reforestation et des projets de réduction de gaz à effets de serre.
Il aura fallu patienter dix ans avant qu’arrive finalement la quatrième génération du Murano, que la clientèle n’attendait plus. Un véhicule qui avait révolutionné le marché du multisegment en 2003, avec une approche stylistique originale et audacieuse, dans un format qui était à l’époque encore rare sur le marché. Depuis, de nombreux véhicules sont venus rivaliser avec lui, incluant le Ford Edge, récemment mis sur une tablette.