
Cinéma québécois: Rémy Girard aurait aimé jouer plus souvent avec Michel Côté
Le Journal de Montréal
«J’aurais aimé ça faire d’autres films avec lui. Nous en avons fait seulement deux, ensemble.»
Rémy Girard était en train de commenter la carrière étincelante de Denis Villeneuve avec le représentant du Journal quand la conversation a dévié vers un autre grand de notre cinéma, le regretté Michel Côté.
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, les noms de ces deux icônes de nos grands écrans ne sont voisins que dans deux génériques, «mais deux belles fois», rappelle Rémy Girard.
La première fois, c’était en 1989, sur le plateau du film Dans le ventre du dragon, d'Yves Simoneau. Les deux faisaient la paire dans cette comédie fantastique qui mettait aussi en vedette David La Haye, Mario Tifo, Monique Mercure et Pierre Curzi.
Vingt ans plus tard, la paire Côté-Girard, avec Louis-José Houde, donnait à notre cinématographie un de ses plus grands succès. La comédie De père en flic, dirigée par Émile Gaudreault, avait terminé son parcours en salles avec des recettes frôlant les 9 millions $.
Laurel et Hardy
«On ne peut pas dire que ça a été des flops dans les cinémas», rigole Rémy Girard, qui aimait la chimie qu’il y avait entre lui et Michel Côté.
«Je trouvais qu’on faisait un bon duo. Dans le film Dans le ventre du dragon, c’est du Laurel et Hardy qu’on fait. Il y a des scènes qui sont délirantes. Certaines sont même improvisées.»
Malheureusement, leurs demandes répétées pour faire équipe n’ont pas trouvé d’oreilles attentives.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.