
Chrysler Airflow : ce qu’on sait du futur VUS électrique de Chrysler
Le Journal de Montréal
La gamme de Chrysler manque cruellement d’intérêt pour les consommateurs avec seulement deux fourgonnettes et une berline pleine grandeur qui a fait son temps. Rien de nouveau n’est prévu pour les deux prochaines années, mais ça risque de changer en 2024.
La marque se doterait en effet d’un VUS électrique pour ajouter à la liste grandissante sur le marché, Ford Mustang Mach-E, Tesla Model Y, Volkswagen ID. 4 et Hyundai IONIQ 5 en tête.
Appelé Airflow, le véhicule a été présenté sous forme de concept plus tôt cette année dans le cadre du EV Day de Stellantis, avant de refaire une apparition récemment lors du Software Day. Le grand patron du constructeur, Carlos Tavares, a mentionné que c’est « plus qu’un concept brut » et laissé entendre que la production pourrait s’amorcer en 2024.
Rappelons que Stellantis utilisera dans le futur quatre plateformes différentes couvrant toutes les tailles de véhicules, procurant entre 500 et 800 kilomètres d'autonomie (selon la norme WLTP) et permettant une recharge rapide allant jusqu’à 32 kilomètres par minute.
Il est aussi question d’une famille de trois modules de propulsion électrique réunissant moteur, boîte de vitesses et convertisseur. Ceux-ci pourront être configurés pour les véhicules à traction, à propulsion et à quatre roues motrices.
En tant que VUS compact, un éventuel Chrysler Airflow reposerait logiquement sur la plateforme dite « STLA Medium » de Stellantis. La puissance des moteurs varierait entre 167 et 241 chevaux, tandis que l’autonomie pourrait s’élever à 700 kilomètres, toujours selon la norme WLTP. Même en étant réduit pour l’Amérique du Nord, ce chiffre est très impressionnant.
Le design qu’on voit pour l’instant n’a rien de révolutionnaire. On reconnaît l’identité de Chrysler à l’avant, la silhouette est assez épurée et un toit contrastant apporte du dynamisme à l’ensemble.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.