
Ces ligériens qui sortent du rang
Le Journal de Montréal
On apprécie les vins de la Loire pour leur élégance et leur caractère digeste – même quand ils sont liquoreux, c’est dire! – et pour leur classicisme. De la côte Atlantique au Centre-Loire, chaque cépage a son aire et chaque appellation a son style, que certains vignerons interprètent avec plus de brio que d’autres, sans jamais trop déroger de la partition. Tradition et cahier des charges obligent.
D’autres vignerons ligériens ont plutôt choisi la voie de la liberté, laissant derrière le carcan des AOP. Leur nouveau terrain de jeu n’a aucune règle, sinon celles du marché. Si c’est bon, si les gens aiment, ça se vendra, peu importe l’assemblage et la méthode d’élaboration. Pour agrémenter votre week-end, deux rouges de soif signés par des libres penseurs. Santé!
La famille de Sébastien David est enracinée dans le terroir de Saint-Nicolas-de-Bourgueil (une appellation voisine de Bourgueil, en Touraine) depuis le 17e siècle. Aujourd’hui, tous les vins du domaine sont étiquetés « Vin de France ». Les 15 hectares de son vignoble sont totalement enherbés et certifiés en biodynamie. Au chai, des vinifications menées sans intrants et avec le moins de manipulations possible, donnent des vins singuliers. Sa cuvée l’Hurluberlu, issue d’un assemblage de cabernet franc et de raisins achetés dans le sud de la France entre les millésimes 2016 et 2018 est maintenant 100 % cab franc, mais elle conserve son originalité. L’Hurluberlu 2020 provient de vignes âgées de 60 à 80 ans, dont les raisins sont vinifiés en macération carbonique, sans ajout de SO2. Le vin est ensuite mis en bouteille sans clarification et filtration. Le vin arbore les délicates notes végétales associées au cépage, mais surtout, il regorge de fruit et se dessine en bouche avec la souplesse d’un beaujolais. Un vin de plaisir qu’on pourra servir avec des charcuteries, autant qu’avec un cari végétarien bien relevé.
Nicolas Grosbois signe des vins de facture (relativement) classique au domaine familial de Chinon, commentés dans la section de la Loire. Avec la gamme Les Tètes, en partenariat avec trois copains, il s’éclate et commercialise des vins qui sortent du cadre, d’où leur dénomination Vin de France, qui laisse place à plus de créativité. Le quatuor, qui c’est déjà fait connaître ici avec son pétillant naturel et son vin blanc tranquille, commence l’année en force en introduisant son Tète Red, à mon avis le plus complet de la gamme dégusté jusqu’à présent. Assemblage de cabernet franc (50 %), de duras, de grolleau et de merlot, le vin offre un bel équilibre entre mâche et rondeur, entre fruits mûrs, épices et olive noire, le tout souligné d’une acidité fraîche qui met en appétit. À 20 $, on ne se trompe pas.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.

Besoin de nouveaux pneus d’été ou toute saison pour votre véhicule? Que vous désiriez vous y prendre longtemps à l’avance ou que vous soyez plus pressé (les pneus d’hiver restent obligatoires au Québec jusqu’au 15 mars, quand même), ce n’est pas si facile de faire le bon choix étant donné le grand nombre de modèles disponibles sur le marché. Voilà la raison pour laquelle Le Guide de l’auto vous propose ses conseils et ses recommandations.