
Côte-Nord: 13 choses à savoir sur les croisières à bord du Bella-Desgagnés
Le Journal de Montréal
Le Bella-Desgagnés, c’est le navire qui ravitaille l’île d’Anticosti et les communautés de la Basse-Côte-Nord qui ne sont pas reliées par la route. Chaque semaine, le bateau fait l’aller-retour entre Rimouski et Blanc-Sablon, en s’arrêtant dans des villages aux noms lointains comme Tête-à-la-Baleine, La Tabatière ou Unamen Shipu.
Vous pouvez y embarquer comme passager pour vous déplacer d’une communauté à l’autre, mais vous pouvez aussi y monter pour faire une croisière d’une semaine par-delà la 138, jusqu’au bout de la Côte-Nord.
Un voyage mémorable, qui n'a rien d'une croisière comme les autres!
Les paysages nordiques et sauvages. Les villages de 100 ou 200 habitants. Les maisons colorées sur les rochers. La météo imprévisible. Les levers de soleil sur le golfe du Saint-Laurent. Les étoiles, les baleines, le vent du large... À bord du Bella - comme plusieurs le surnomment affectueusement -, vous aurez de quoi vivre le dépaysement des grands voyages. Particulièrement en quittant Kegaska, le village où «s’arrête» la route 138, ou encore en voguant à travers les îles Mingan, le long des côtes d’Anticosti ou de part et d’autre des fjords de l'immense rivière Saint-Augustin.
Le but premier du Bella-Desgagnés est de ravitailler la Basse-Côte-Nord et de servir de «route» entre certaines communautés. Le volet «croisière» fait partie de son ADN, mais ce n’est pas sa priorité. C’est donc très différent d’une croisière traditionnelle. Ici, c’est le cargo qui mène le bal, et ce volet fera partie intégrante de votre expérience. Vos temps d’escale, par exemple, correspondront au temps de transbordement du navire, ils pourront être modifiés si besoin et certains arrêts pourraient être annulés si la météo est trop défavorable pour accoster.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.