Avant de devenir sourde, une fan finie d’Harry Styles fait le plein de concerts
Le Journal de Montréal
Atteinte d’une maladie génétique qui lui fait perdre graduellement l’audition, une grande admiratrice de Harry Styles s’est donné la mission d’emmagasiner le plus de musique et de concerts possible de son idole avant de devenir sourde.
La Canadienne Nicole Meyers est une grande amoureuse de musique, ce qui lui rend d’autant plus difficile la perspective de perdre complètement l’ouïe.
La jeune femme a raconté son histoire à The National à CBC News, ce qui a été relayé par le magazine People. Elle dit essayer de se créer un maximum de souvenirs musicaux, en particulier ceux de Harry Styles qui est l’un de ses artistes préférés.
«Des souvenirs dont je me souviendrai pour toujours», dit celle qui a assisté à quatre récents concerts de son idole à Toronto, en Californie et à Londres où elle l’a vu deux fois au Wembley Stadium.
«J’ai deux tumeurs au cerveau, une sur chaque nerf cochléaire. Cela signifie que je finirai par perdre mon audition, a expliqué la jeune femme. La musique est une grande partie de ma vie, donc ça me fait peur. Je ne veux pas être sourde, je ne veux pas perdre l’ouïe.»
Nicole Meyers considère Harry Styles comme un interprète qui apporte «tellement de plaisir et de choses importantes» dans sa vie; dont de nouvelles amitiés avec d’autres fans rencontrés lors des spectacles.
Après plus de deux ans sur la route, Styles a conclu sa tournée à guichets fermés – qui l’a mené à travers les États-Unis et en Amérique du Sud, en Asie, en Europe et en Australie – avec une dernière représentation, samedi soir en Italie.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.