
Attentat du Métropolis : des menaces provenaient des réseaux sociaux
Le Journal de Montréal
Quatre des six menaces contre Pauline Marois le jour de l’attentat du Métropolis provenaient d’internet, a-t-il été révélé à la cour ce lundi.
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« Deux menaces étaient issues de jeunes de 14 ans », a fait savoir le juge Philippe Bélanger.
Ces informations, dont les détails n’ont pas encore été divulgués, proviennent de plusieurs semaines de recherches par la Sûreté du Québec dans le cadre d’un procès civil mettant en lumière les actions des policiers lors de la soirée électorale du 4 septembre 2012 au Metropolis. Ce soir-là, Richard Henry Bain s’était présenté armé dans le stationnement arrière du bâtiment où Mme Marois effectuait son discours de victoire.
Tirant un seul coup avant que son arme ne s’enraye, il avait tué le technicien de scène Denis Blanchette et blessé Dave Courage, pour ensuite démarrer un incendie.
Pour quatre collègues des victimes traumatisés par l’événement, il était inconcevable que ni la SQ ni la police de Montréal ne surveillent cette partie des lieux, si bien qu’ils ont intenté une poursuite civile de 600 000 $ contre les corps policiers.
Au cours de ce procès civil, l’on a ainsi appris que le jour de l’attentat, la police avait noté six menaces contre Mme Marois. Or, aucun policier n’a été capable de les identifier. Le juge a ainsi ordonné que la lumière soit faite, et après des semaines de recherche infructueuse 10 ans après l’attentat, la SQ semble finalement avoir réussi à trouver les informations.