
Attaque de l'Halloween: un jeune homme isolé, sans vie sociale qui collectionne les armes blanches, raconte sa mère
Le Journal de Montréal
Selon la mère de Carl Girouard, son fils n’avait aucun ami pendant son adolescence et aucun intérêt à part les jeux vidéo et sa collection d’armes blanches et de costumes de Samouraï à partir de 18 ans.
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«Ça fait des années qu’il ne va pas bien mon fils», a dit la mère de l’accusé de 26 ans, Monique Dalphond. La mère de celui qui aurait commis deux homicides et cinq tentatives de meurtre le 31 octobre 2020 dans le Vieux-Québec a relaté l’enfance difficile de l’un de ses quatre fils qui a manifesté «des comportements inappropriés» dès la maternelle.
«Il courrait après les filles de 6e année pour les embrasser», a-t-elle d’abord raconté. Il mangeait également ses mines de crayons et était à ce point perturbateur dans l’autobus que sa mère a perdu le service de transport scolaire pour son fils.
Après une seconde pause en raison de la COVID, l’ensemble les 11 jurés étaient présents pour entendre le discours d’ouverture de Me Pierre Gagnon, l’avocat de la défense qui a annoncé que la mère de l’accusé ainsi que l’accusé lui-même allait témoigner dès aujourd’hui. Le psychiatre Gilles Chamberland témoignera aussi pour la défense.
Intérêt pour les armes
Le garçon n’a eu que très peu d’amis pendant de son adolescence. À l’âge de 18 ans, Girouard se procure une carte de crédit avec laquelle il s’achète des armes blanches, «des katanas» et des habits de samouraï pour ne faire «une collection».
«C’est sûr que je suis inquiète, mais c’est son seul intérêt à part les jeux vidéo. Pas d’ami, pas de blonde, pas de vie sociale», a relaté sa mère sans dire combien d’armes il avait puisqu’il en jetait pour en acheter d’autres.
Cette dernière est aussi revenue sur les mois avant le drame où son fils s’isolait de plus en plus, était cerné et avait le teint gris.