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Assouplissements: un immense pas, mais les inquiétudes restent
Le Journal de Montréal
Le retour de la danse et des spectateurs debout durant les concerts est reçu comme une nouvelle bouffée d’air frais par les propriétaires des bars-spectacles. Ils pourront vendre plus de billets, mais le milieu du spectacle prévient qu’il est loin d’être remis de la pandémie.
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« Cette annonce est un immense pas en avant », dit le patron du Club Soda, Michel Sabourin, en rappelant que les endroits comme le sien, qui disposent d’un parterre en admission générale, étaient pénalisés par l’obligation d’assigner des places assises qui gobaient une bonne partie de l’espace.
À partir du 15 novembre, sa jauge passera de 530 à 950 places.
Des salles comme le MTELUS, le Corona ou l’Olympia, à Montréal, ou l’Impérial Bell et l’Anti, à Québec, font aussi partie des principaux bénéficiaires de cet assouplissement.
Les gens achètent moins
N’empêche, les lendemains qui chantent ne sont pas encore arrivés. « Les ventes de billets ne sont pas encore ce qu’elles étaient avant la pandémie, loin de là », indique la directrice générale de l’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles, Julie-Anne Richard.
Michel Sabourin avoue qu’il est plus nerveux que jamais. « Je crains que le milieu culturel soit largué par le gouvernement, qui pourrait croire que, maintenant que nous avons retrouvé nos capacités normales, nous n’avons plus besoin d’aide. »
L’État, soutient M. Sabourin, doit continuer de soutenir la culture.