
Arber Xhekaj et Montréal faits l’un pour l’autre: «Je sens l’amour des gens partout où je vais en ville»
Le Journal de Montréal
Autrefois, les joueurs de hockey les plus vocaux dans le vestiaire étaient ceux qu’on surnommait poliment les redresseurs de torts. Car si vous aviez le malheur de prononcer le mot «goon» en leur présence, vous risquiez que vos yeux soient la cible d’une attaque aux rayons laser. C’était sans compter les jurons que pouviez recevoir par la tête.
Aujourd’hui, les durs à cuire sont plus détendus. Ils ne sont plus seulement des joueurs qui vont sur la glace avec comme seule tâche de jeter les gants. Cette espèce a disparu.
De nos jours, les joueurs robustes doivent posséder des habiletés et être capables de jouer.
C’est le cas du défenseur Arber Xhekaj.
Ce qui frappe quand on le rencontre une première fois, c’est son calme. Il n’est pas du genre à se vanter de ses exploits d’homme fort. Sans doute parce que ça fait partie de son travail de refroidir les sangs d’adversaires belliqueux.
Mais il entend très bien les cris de la foule partisane qui aime voir un joueur du Canadien régler son compte à un adversaire. C’est la loi du milieu, c’est la loi du hockey.
«Je sens l’amour des gens partout où je vais en ville», dit Xhekaj.