
Après le bingo, le disco pour Lisa LeBlanc
Le Journal de Montréal
Lisa LeBlanc a trouvé le moyen de s’amuser durant la pandémie. Avec son personnage de Belinda, la musicienne a animé des bingos (!) sur Facebook. Devant le succès de cette aventure improvisée, elle a ensuite eu l’idée de faire un album qui redonnerait ses lettres de noblesse au disco, tout en embrassant pleinement ses origines acadiennes. La voici qui arrive avec Chiac Disco.
• À lire aussi: Le confinement éclaté de Lisa LeBlanc
Sans Belinda, il n’y aurait pas de Chiac Disco. L’alter ego de Lisa LeBlanc lui a permis de lâcher son fou durant les premiers mois du confinement, en 2020. Lancée en blague, l’idée de faire des bingos en direct sur Facebook a fait son chemin.
« Le premier avait super bien marché, dit Lisa. Je faisais ça avec mon chum [Benoit Morier, alias Johanne]. On en a refait un autre et puis un autre. Tout d’un coup, on avait des sponsors [commanditaires] ! »
C’est pour meubler le temps entre les rondes de bingo que Lisa s’est mise à écrire des chansons... sur le bingo. « C’était juste pour niaiser, dit-elle. Mais à un moment donné, j’avais neuf tounes de bingo. Tabarnak ! [rires] »
Influences disco
Ça faisait des années que Lisa essayait d’écrire des chansons.
« Je trouvais tout ça mauvais. On dirait que je me forçais et que ce n’était pas naturel », dit-elle.
Tout à coup, ce projet loufoque de bingo lui avait redonné l’élan pour écrire. Lisa s’est alors mise à penser à un projet plus sérieux.

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.