
600 ménages sans logement au Québec
Le Journal de Montréal
Plus de 600 ménages québécois sont toujours à la rechercher d’un nouveau toit en ce lendemain du 1er juillet alors que la crise du logement se fait sentir en dehors des grandes villes cette année.
• À lire aussi: Crise du logement: gros casse-tête pour se loger à Québec
• À lire aussi: Année coûteuse pour le grand déménagement
• À lire aussi: Crise du logement, crise climatique: agir sur deux fronts
Rien qu’à Drummondville, municipalité de 80 000 habitants, 135 ménages n’ont pas encore trouvé de logement, soit le plus grand nombre toutes municipalités confondues.
« Je pense que c’est une illustration de cette crise du logement qui s’est étendue et qui se vit actuellement dans les régions hors Montréal », estime Véronique Laflamme, porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), l’organisme à l’origine de cette compilation.
À Sherbrooke et à Gatineau, où le taux d’inoccupation frôle le 1%, ils sont respectivement 50 et 40 ménages à ne pas encore avoir trouvé.
Plus à l’Est, à Rimouski, une dizaine de ménages n’ont plus de bail depuis hier.
Si la situation s’est détériorée dans les régions, elle ne s’est pas améliorée dans les grands centres. Montréal recensait 118 ménages sans nouveau bail hier et Québec 55.